Communiquer grâce à sa plaque d'immatriculation : réseau social de demain ?

On pourrait croire à une campagne de marketing viral tant l'idée semble incroyable, et pourtant : le site existe bel et bien et les services proposés sont d'ores et déjà accessibles. Au menu : enregistrement de plaques d'immatriculation, messages instantanés et flicage consenti. Big Brother n'a qu'à bien se tenir !

On critiquait déjà Facebook et le risque inhérent à une collecte de données confidentielles à grande échelle. Rassurez-vous (ou non), car on trouve toujours pire, la preuve avec Bump.com, un site dont les créateurs se vantent d'avoir créé « une façon totalement nouvelle de communiquer ». Destiné aux automobilistes américains, ce réseau social d'un genre inédit propose en effet de faire le lien entre sa plaque d'immatriculation et son numéro de portable pour permettre à chacun d'envoyer et de recevoir des messages via son moyen de locomotion.

Les possibilités sont ensuite infinies ; une jolie fille passe dans une voiture de sport ? Un conducteur oublie un sac sur son toit ? Un chien est enfermé dans l'habitacle en plein soleil ? Un automobiliste distrait par en arrachant le flexible de la pompe à essence (si si, ça arrive) ? Aucun problème ! Il suffit de noter la plaque et de faire parvenir un message à la personne concernée. Grâce à l'appareil photo de son smartphone, le bon samaritain, ou le dragueur patenté, pourra également photographier la plaque en question et contacter le conducteur visé en passant par une application spéciale.

Pratique, d'accord, mais pas non plus dénué d'intérêt pour les entreprises. Les créateurs évoquent ainsi la possibilité d'installer des caméras à proximité des drive-in, caméras capables de lire les plaques associées ensuite à un compte client recensant toutes les commandes passées afin d'offrir un service sur mesure. Repérés, les conducteurs pourront également recevoir des offres promotionnelles en fonction du lieu où ils se trouvent. La sécurité, filon ô combien lucratif de nos jours, fait également partie des arguments avancés par les développeurs. Un voleur braque la voiture du voisin ? Aucun souci, prévenez-le aussitôt (on ignore s'il sera possible de photographier le visage du délinquant et d'envoyer directement le cliché au commissariat le plus proche).

Evidemment, et heureusement, il est nécessaire de s'inscrire et de fournir ses coordonnées pour pouvoir être contacté et il est possible de refuser de recevoir des offres commerciales. Et vous, seriez-vous prêts à participer à une telle expérience si elle se développait en France ?




Sources Pertinentes :

Faut-il délaisser le marketing direct au profit des medias sociaux et communautaires

La société Alterian vient de publier sa 7e enquête annuelle. Cette dernière se base sur l’interview de plus de 1000 professionnels du marketing (agences, annonceurs, fournisseurs de solution) américains européens et asiatiques. L’étude révèlent que 66% des marketeurs vont investir dans les medias sociaux cette année, et 40% en utilisant leur budget de marketing direct.

Ce n’est pas une révélation de dire que les entreprises vont de plus en plus investir dans les medias sociaux. En revanche, c’est intéressant de constater que les investissements qui vont y être fait seront au détriment de ceux fait en marketing direct.


budget media sociaux

Au final, c’est dans la logique du marketing car les actions entreprises dans les media sociaux sont en fait, en y réfléchissant, du marketing relationnel ou direct: une société entre en contact avec des internautes, potentiel clients, les rassemblent dans des espaces type fan page Facebook, chaine YouTube, compte Twitter, puis entretiennent une relation avec eux via l’envoi de messages. Certains appellent ainsi ces actions du social CRM.

Cela prouve-t-il une anticipation du déclin du marketing direct ?
Il est trop tôt pour faire des généralisations. En tout cas, il semblerait que les campagnes de marketing direct non ciblées, envoyées à une masse de consommateurs non identifiées soient compromises.

David Eldridge, Alterian chief executive, déclare ainsi:

Untargeted and irrelevant marketing techniques are now redundant and the results of this survey show many in the industry recognise this

Ainsi 58% des répondants de l’étude intègrent dors et déjà dans leur base de données client les informations recueillies sur leur site web, notamment les infos collectées via les outils de web analytique (visiteurs, pages consultées, origine de la visite, temps de visite, etc) afin de déterminer un niveau d’engagement avec la société. Une bonne chose en soit, car les emailing seront de plus en plus ciblées et de moins en moins inappropriés voir géants.

Internet : les réseaux communautaires plus chronophages que le mail

Ils arrivent désormais au quatrième rang des sites les plus utilisés par les internautes, derrière les moteurs de recherche, les sites généralistes et les sites de logiciels.

Online Communities

Selon une étude publiée par Nielsen Online, jeudi 12 mars, les sites communautaires tels que Facebook ou MySpace et les blogs représentent près de 10% du temps passé sur internet dans le monde, soit davantage, par exemple, que les services de courrier électronique.
Les réseaux communautaires arrivent désormais au quatrième rang des sites les plus chronophages, derrière les moteurs de recherche, les sites généralistes et les sites de logiciels.

+566% en un an pour Facebook

"Alors que les deux tiers des internautes dans le monde fréquentent déjà des sites communautaires, l'adhésion enthousiaste que suscitent ces derniers et l'augmentation du temps qui leur est consacré ne montrent aucun signe de ralentissement", estime John Burbank, directeur du cabinet d'études spécialisé dans l'internet.
Quelques chiffres reflètent la puissance prise par les réseaux communautaires, qui occupent désormais une minute sur onze passée sur la Toile: entre décembre 2007 et décembre 2008, le temps passé sur ces sites a bondi de 63% à 45 milliards de minutes, avec des chiffres encore plus spectaculaires en ce qui concerne Facebook (+566%, à 20,5 milliards de minutes).

Les Brésiliens passionnés

Selon Nielsen Online, les Brésiliens sont les premiers utilisateurs de réseaux communautaires: 80% des internautes les utilisent et 23% de leur temps en ligne leur est dédié. Si Facebook domine globalement les plates-formes communautaires, son statut est variable selon les pays: il arrive premier en France, en Espagne, en Suisse, en Italie, au Royaume-Uni et en Australie, mais se classe derrière MySpace aux Etats-Unis, derrière le site nippon Mixi au Japon, et derrière Orkut, propriété de Google, au Brésil.